jeudi 20 décembre 2012

Le Canada est à moi, PVT obtenu !!!


L'aventure est proche et le Canada encore plus. J'ai ma lettre d'introduction (PVT) dans les mains. Un ticket direct pour l'aventure et le droit de travailler au Canada.

L'aventure ne fait que commencer...et je vous emmène avec moi.

A suivre...

mardi 18 décembre 2012

Choisir sa banque, limiter les frais à l'étranger



  Quand vient le temps de partir, il faut aussi penser aux frais bancaires sinon votre porte-monnaie va se retrouver percé en un instant. Voici un petit comparatif des banques que j'ai consulté avant mon départ. Cela peut aller du simple au double suivant comment on utilise nos ressources. J'ai pris le cas des USA dans cet article.





Comparatif de banques
Frais (hors zone SEPA) Boursorama ING direct Monabanq CICSGHSBCCash Passport mastercard
Coût CB Gratuit GratuitVisa 30€/an Mastercard/Visa 37€/anMastercard/Visa 40€/anMastercard/Visa 129€/an10€ à l'achat de la carte + 6.5% du montant de rechargement
Retrait en DAB/GAB 1.99% du montant 2% du montant 0,45%  du montant 2.9% (max 8,15€)2.7% du montant2.9% + 3.05€ (gratuit aux GAB HSBC)Gratuit
Paiement CB 1.99% du montant 2% du montant2% du montant2.9% + 3€ (max 8,15€)2.7% +3€2.9% du montantGratuit

DAB/GAB (ATM en anglais)= Distributeur automatique de billets


Comme vous pouvez le constater, il y a un peu de tout. Des cartes de banques traditionnelles, des cartes de banques en lignes ou des cartes prépayées, un peu comme les carte SIM rechargeables pour les téléphones mobiles. On est vite perdu dans tous ces chiffres mais quelques exemples devraient vous aider à voir plus clair.

Pour limiter les frais, il faut se poser les bonnes questions : Comment allez-vous consommer sur place?


  • Retraits:
Prenons un exemple en fonction des montants que l'on va retirer (on prendra un taux de change: TC de 1.3USD = 1EUR)


Comparatif des banques pour des retraits
Frais (hors zone SEPA)BoursoramaING direct MonabanqCICSGHSBCCash Passport mastercard
Retrait 100$ 1.53€ 1.53€0.34€2.23€2.07€5.28€rechargement 5€ - retrait gratuit
Retrait 500$ 7.65€ 7.69€ 3.46€8.15€10.35€14.20€rechargement 24.99€ - retrait gratuit
Retrait 1000$ 15.30€ 15.38€6.92€8.15€20.70€25.35€rechargement 49.99€ - retrait gratuit

Petite équation mathématique, ça vous rappellera des souvenirs!!
(montant minimal CIC)x2.9% = 8.15€
(montant minimal CIC) = 281€
Globalement, on voit qu'a partir d'un retrait de 281€ soit 365$, il devient intéressant d'avoir une carte au CIC.


  • Paiements:
Prenons un autre exemple en fonction des paiements que l'on va effectuer (on prendra un taux de change: TC de 1.3USD = 1EUR)
Comparatif des banques pour des paiements
Frais (hors zone SEPA)BoursoramaING directMonabanqCICSGHSBCCash Passport mastercard
Paiement 100$1.53€1.53€1.53€5.23€5.07€2.23€rechargement 5€ - paiement gratuit
Paiement 500$7.65€7.69€7.69€8.15€13.35€11.15€rechargement 24.99€ - paiement gratuit

Paiement 1000$
15.30€15.38€15.38€8.15€23.70€22.30€rechargement 49.99€ - paiement gratuit


Maintenant, il suffit de s'organiser en fonction. Soit on fait des gros retraits/paiements et on limite les frais, soit on retire souvent de l'espèce et on s'en tire pour pas mal de frais. Le pire, c'est que 10 retraits de 100$ ou un retrait de 1000$, revient au même pour certaines cartes!!! 

En espérant que vous y voyez plus clair et que cet article vous aura aidé.

Je tiens à souligner que cet article n'est qu'une comparaison personnelle et ne reflète en rien la réalité au moment de votre voyage. Je vous invite donc à vérifier les tarifs au préalable.


vendredi 14 décembre 2012

Du rêve à la réalité, partir au bout du monde



Qui ne rêve pas un jour de tout lâcher et de partir à l'aventure? 

On a tous songé un jour à tout plaquer et se dire "allez, demain je claque la porte au nez de mon patron, je donne congé de mon appartement, je prends mon sac à dos et je décolle pour l'inconnu". Cette envie peut être plus ou moins forte mais elle existe en chacun de nous.
 
Pour ma part, j'ai toujours rêvé de voyager, la curiosité toujours à fleur de peau, je me disais qu'un jour, je franchirais le pas. Mes parents ont pas mal voyagé en Asie et en Europe et au travers de leurs photos et de leurs anecdotes, ils m'ont permis de rêver, d'attiser ma curiosité et mon envie de découvrir. Après plusieurs voyages sur le vieux continent, je ressentais chaque fois l'envie de partir en baroudeur encore plus longtemps. Chaque fois, j'ai rencontré des gens formidables et gardé beaucoup de bons souvenirs.

Je ne savais pas si je le ferais un jour et quand mais j'avais toujours cet appel vers l'inconnu qui sommeillait en moi. Il m'a quand même fallu plusieurs années avant de me dire que c'était le bon moment. La vie nous raccroche toujours à quelque chose ou quelqu'un et on finit par ne pas réaliser ce qu'on a réellement au fond de nous. On remet nos rêves et nos envies au lendemain, certainement par peur de perdre le confort, la sécurité ou de sortir de ce qui semble nous assurer une vie normale dans cette société uniformisée.
On se trouve toujours une bonne excuse pour ne pas approfondir nos aspirations et puis il y a aussi les gens qui vous découragent ou vous persuadent que c'est trop dangereux ou que ça ne sert à rien.
Voyez-vous de quoi je parle? Vous savez, cette chose que vous avez au fond du ventre qui se réveille lorsque vous regarder des photos de voyages ou lorsque quelqu’un vous raconte ses aventures.  

Il y a toujours milles façons de ne pas réaliser ce qui nous anime profondément mais une seule façon d'accomplir nos rêves: les vivre.


Puis vient le jour où l'envie est trop forte, un moment de vie où l'on a besoin de faire le point, changer d'air et de voir autre chose. Besoin de découvrir comment les gens vivent ailleurs, comment ils considèrent le monde et les autres. Appréhender une façon de penser différente et remettre en question son point de vue. Envie de maitriser une autre langue et de voir d'autres paysages, de vivre différemment, de sortir de la routine et du quotidien.

Ensuite vient le moment de réaliser plus concrètement cette envie. Cela commence par se renseigner, s'informer, rencontrer d'autres globe-trotters et faire grandir cet attrait pour un autre endroit. Pour ma part, ça sera l'Amérique.
Pourquoi le nouveau monde? Certainement pour ses paysages grandioses, la langue de "Shakespeare" (désolé pour les britanniques...) ou encore la démesure des métropoles et le multiculturalisme.

Puis vient le temps de monter le projet. On regarde comment on peut faire la transition au mieux. Rendre son logement, quitter son travail, prendre conscience qu'il faut dire au revoir à ses proches et abandonner certains projets.
Puis s'imaginer ailleurs, choisir un itinéraire et un endroit où débuter le voyage.  On se demande si on est capable de partir seul ou si on emmène un compagnon de voyage?
On regarde les saisons, le climat, les animaux dangereux ou les procédures administratives pour choisir l'endroit adéquat. De long mois de réflexion mais cela fini par prendre forme.

Au début, j’hésitais entre l’Australie et le Canada mais l'envie de tenter aussi les USA m'a fait choisir l'Amérique. De plus, le Canada offre le PVT (Pass Vancances-Travail) qui est une formidable opportunité pour les jeunes de moins de 35 ans.



Résultat, départ janvier 2013, direction les USA en Floride près de Miami où le climat sera agréable et où je pourrai prendre un peu de repos avant l'aventure.
Je commence par vivre dans une famille américaine pendant 2 mois. Période durant laquelle, je suivrai des cours d'Anglais le matin et j'aurai du temps libre l'après-midi.
Après... je sais juste qu'il faut que je sois début avril 2013 au Canada pour commencer mon PVT car mon passeport n'est valide que 90 jours aux USA. Comment...je ne sais pas...

A suivre...




jeudi 6 décembre 2012

Wwoofing ou comment voyager gratuitement grâce à l'entraide




Mais qu'est-ce que le Wwoofing ?
Je pense que pour certains ce mot est complètement inconnu. Le Wwoofing vient de l'anglais "WWOOF" (World wide opportunities on organic farms) soit en français "offres d’emploi mondiales dans les fermes biologiques". Le wwoofing est un mouvement apparu en 1971 en Angleterre sous l'impulsion d'une citadine londonienne Sue Coppard, qui au départ, propose ses services dans des fermes anglaises afin de pouvoir s'évader de Londres le temps d'un week-end. Depuis, le concept s'est étendu au monde entier et chaque pays dispose maintenant de sa propre organisation autonome.

Ce mouvement repose sur un modèle simple:  Je t'offre le gîte et le couvert contre ta main d’œuvre.
Cela permet aux voyageurs ou volontaires de vivre dans une famille ou une exploitation en contrepartie de leur aide.

Les activités que l'on peut exercer sont très variées. Cela peut aller d'une petite exploitation bio à la construction d'une habitation écologique ou encore participer à la vie d'une ferme. On peut rester une à deux semaines comme plusieurs mois. Le seul point commun est l’orientation vers le partage, l'écologie et le développement durable.

Ce concept est essentiellement basé sur l'échange et exclu tout principe financier. Le wwoofing est ouvert à tous, sans conditions, du moment que l'on partage la même démarche. Pour devenir wwoofer et obtenir le livret contenant les coordonnées des différentes exploitations, il faut adhérer à l'association du pays en question moyennant une petite cotisation. 


Une aventure humaine avant tout
Tester ce genre d'expérience reste une aventure humaine plutôt qu'un unique moyen d'économiser de l'argent en voyage. Je pense qu'il ne faut pas idéaliser ceci comme des vacances mais plutôt comme une façon de s'enrichir sur un mode de vie différent, centré autour de la nature et du partage.

C'est un excellent moyen de découvrir un pays autrement, d'apprendre des techniques orientées vers le respect de la planète ou d'échanger avec des personnes souvent très différentes et qui sont certainement aussi curieuses d'apprendre de votre culture. Cela permet d'être en immersion totale avec la population et de sortir des clichés touristiques.

Pour ma part, j'ai déjà quelques contacts avant de partir dont la construction d'une habitation solaire et écologique. Le chantier se trouve près de Montréal en pleine forêt autour d'un lac. Un petit paradis sur terre.
A l'heure où j'écris cet article, je n'ai jamais testé ce type d’expérience mais j'espère le pouvoir durant mon voyage et vous faire partager ça.

Si vous êtes curieux, voici le site officiel du wwoofing pour la France.